Résumé

Composée de trois associés,

La nouvelle équipe dirigeante de l’étude a pris toute la mesure de cet ancrage territorial unique en préservant les liens de proximité qui l’unisse aux habitants, mais aussi en développant et en modernisant les services proposés.

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de Bazaille & Associés.

Une histoire

Depuis 1699 au service de Givors

L’office notarial de Givors est l’un des plus vieux offices du Rhône. Il est situé depuis plus de cent ans dans la rue Denfert Rochereau. Depuis plus de trois siècles, il participe activement aux différentes étapes du développement économique et industriel de la ville de Givors, un temps véritable pôle économique du sud lyonnais. L’étude a connu une période d’activité intense sous le Premier Empire avec une moyenne de 2000 actes par an. Ceci démontre bien l’intensité de l’activité qui animait la ville de Givors et ses environs à l’époque.

De la verrerie Royal à Danone

La ville de Givors a vu se développer de nombreux secteurs d’activités différents aux cours des siècles. Dès 1749, le Roi Louis XV autorise la création de la Verrerie Royale de Givors. Givors conservera durant plus de deux siècles une activité verrière très importante. Dès 1905, s’implantera à Givors la célèbre verrerie Souchon-Neuveusel, qui jusqu’en 2003, date de sa fermeture, rythme la vie des Givordins. Cette verrerie, par son association avec le fabricant de glaces Boussois, devient en 1966 le groupe Boussois - Souchon - Neuvesel (BSN). Après plusieurs acquisition et fusions, dont celle du groupe Gervais-Danone-Panzani, le groupe BSN est rebaptisé en 1994 “Danone”, du nom de sa marque alimentaire la plus célèbre. De cette verrerie importante ne subsiste aujourd’hui que la cheminée, qui a été conservée, après la destruction en 2006 des bâtiments et des fours. La cession de ces bâtiments importants pour l’histoire de Givors a été confiée à l’office notarial de Givors.

L’office notarial a ainsi été témoin de ces successions de verriers et du développement économique de la ville.

À la croisée des réseaux fluviaux

La ville de Givors a aussi connu une importante activité liée au transport de marchandise. Située idéalement au croisement de la vallée du Gier et du Rhône, Givors était un passage nécessaire pour relier Lyon à Saint-Étienne. La ville a ainsi connu une activité batelière soutenu, notamment avec la création du Canal du Gier, reliant Givors à Rive-de-Gier. L’ambition de ses créateurs en 1760 était de relier le Rhône à la Loire. Le projet n’a jamais complètement abouti, mais le canal fut toutefois utilisé durant près de 200 ans, principalement pour le transport du charbon depuis Saint-Étienne, ville minière, mais également d’autres marchandises. Cette importante activité batelière a laissé des traces dans les archives de l’office notarial de Givors, dans lesquelles on peut retrouver de nombreux actes de cession de fonds de commerce liés à la batellerie.

1830- la transition

En 1830, avec le développement du chemin de fer et principalement de la première ligne de chemin de fer française reliant Lyon à Saint-Étienne, Givors commence à se transformer et l’activité batelière sur le Canal du Gier diminue. Les trains de marchandises s’arrêtent à Givors pour que leur contenu soit chargé sur des bateaux en direction du sud vers la Méditerranée ou vers le Nord et Lyon. C’est également à cette époque que se développe à Givors la sidérurgie, avec notamment l’implantation des usines et Hauts-fourneaux des entreprises Prénat et Fives-Lille. Ces entreprises ont également fortement marqué la ville de Givors de part la renommée qu’elles ont pu avoir (fonte en 1860 dans les usines Prénat de la statue de la Vierge du Puy, commandée pour la ville du Puy-en-Velay), mais également par les constructions qu’elles ont entraîné. Afin d’accompagner tous ces développements économiques, et afin d’abriter la main d’oeuvre nécessaire au fonctionnement de ces usines, des quartiers entiers sont édifiés.

Lors de la Seconde Guerre Mondiale, des quartiers entiers de Givors sont détruits par les bombardement alliés et occupants, visant les usines, gares de triages et les voies de chemin de fer.

Givors à Coeur

Cet exposé de l’histoire industrielle et économique de Givors est à notre sens nécessaire pour comprendre le rôle qu’a pu jouer l’office notarial dans ce développement. Le notaire est associé à ces changements de par son rôle d’observateur actif, et le monopole qu’il détient en tant qu’officier public. L’identité d’une ville et son histoire peuvent se trouver dans des photos, des livres, mais le notaire reste le témoin privilégié de cette histoire.

2018 - Le renouveau

Après la Seconde Guerre mondiale, Maître Georges Bazaille devient titulaire de l’office notarial de Givors, qui compte alors deux salariés. A sa retraite en 1982, l’office compte huit salariés. Maître Pierre Bazaille , après avoir été associé de son père devient seul titulaire de l’office. Il s’associe quelques années plus tard avec Maître Bonamour. Ils développeront alors ensemble l’office pendant plus de trente ans. En 2018, 2019 et 2020, ils cèdent leurs parts dans la SCP (Société civile professionnelle) titulaire de l’office à Maîtres Bénédicte Eckly-Gardez, Martin Bretagne et Aymeric Le Bideau. L’office compte alors vingt-huit salariés.